
L’étude vise à doter le Burkina Faso de réseaux nationaux optimisés pour le suivi piézométrique (RPN) et de la qualité des eaux souterraines (RNSQES). Elle repose sur un diagnostic complet des réseaux existants et propose une méthodologie d’optimisation basée sur la décomposition de Voronoï. Le RPN passe ainsi de 51 à 94 sites (+84 %) et le RNSQES de 44 à 60 sites (+36 %), en valorisant les ouvrages existants et limitant les nouvelles installations. L’investissement estimé est de 750 millions FCFA, avec un coût annuel de maintenance de 92 millions FCFA. L’étude prévoit aussi des équipements modernes, une base de données performante, un programme de renforcement des capacités, un plan d’action et des appels d’offre pour la mise en œuvre. Elle recommande également la mise en place de réseaux secondaires dans les zones à fortes pressions anthropiques, pour renforcer la surveillance et anticiper les impacts liés au changement climatique et à la demande croissante en eau.