
Sur la base des données analytiques, on peut conclure que la qualité de l'eau mesurée pour les échantillons prélevés lors de l’incident avant la pluie est médiocre avec des niveaux faibles d'oxygène dissout et des niveaux élevés d’ammonium, de manganèse et de DCO, DBO5 et de turbidité. L’indice de biodégradabilité indique qu’il s’agissait d’une pollution organique dont les polluants sont facilement biodégradables.
En revanche, les niveaux mesurés après la pluie montrent une amélioration plus ou moins lente de ces paramètres physicochimiques de la qualité de l’eau (augmentation du taux d’oxygène dissous par endroit).
Ainsi, une surveillance continue serait nécessaire pour s'assurer que ces conditions physicochimiques s’amélioraient avec l’autoépuration de l’eau et des pluies (saison pluvieuse) et, ne dépassant pas les limites recommandées pour préserver la santé des écosystèmes aquatiques et la sécurité humaine.