
Cette étude sur la qualité des eaux brutes du bassin du Mouhoun vient à la suite de celle menée en 2015 sur le bassin du Nakanbé. Le bassin du Mouhoun occupe une grande partie du pays soit environ 25% du territoire. Elle s’étend sur 6 régions administratives (sur les 13 que compte le Burkina). La présence de populations essentiellement rurales vivant d’agriculture et d’élevage est ainsi que la présence de la deuxième ville la plus peuplée du pays (Bobo-Dioulasso) qui de plus est la capitale économique avec beaucoup d’industries de transformation, font que la pression humaine est importante sur les ressources naturelles, notamment sur les ressources en eau. L'examen de la qualité de ces ressources est important en vue d'assurer tous les usages des ressources en eau en participer à la mise en œuvre de la GIRE.
Une trentaine de paramètres physico-chimiques, chimiques et des métaux et
métalloïdes ont été dosés dans le bassin du Mouhoun. La période de prélèvement a été large du fait de diverses contraintes (entre 2017 et 2019). Au total environ 1145 échantillons ont été analysés au sein du laboratoire de la DGRE.
Le présent rapport qui fait un état des lieux de la qualité des eaux brutes du Mouhoun est scindé en six parties : une introduction générale ; la présentation physique du cadre de l'étude ; la méthodologie d'échantillonnage ; les faiblesses et forces ; l'analyse et l'interprétation des données analytiques ; une conclusion générale et des recommandations sont ensuite formulées.